Billet d'humeur

La chanson, le cinéma et le sport sont de grands pourvoyeurs d’idoles. Mais c’est le sport qui est devenu la nouvelle religion avec ses dieux, ses rites et ses cérémonies. Impossible d’ouvrir un journal, une radio ou de regarder la télévision sans se voir imposer par le menu les commentaires insipides sur des rencontres de football, de basket, de tennis, d’athlétisme…

Le matraquage médiatique n’affecte en rien l’engouement général pour le sport. Scandales, corruptions, crises, détournements de fonds, endettements massifs, dopages à répétition, violences, combines douteuses, arrangements clandestins n’y changent rien, à croire que nous sommes tous lobotomisés.

Lire la suite...

Athéisme et religion

Imaginons un astronome si persuasif qu’il convainc une grande partie de l’opinion publique de la découverte d’une nouvelle planète, mais sans en apporter la moindre preuve. Les partisans et les opposants s’échauffent en même temps que la communauté scientifique s’interroge. Comment trancher ? Est-ce aux sceptiques de prouver que la supposée planète n’existe pas ou à l’astronome de prouver qu’elle existe ?

Lire la suite...

Déclaration des droits de l'homme de 1793


POURQUOI CES ARTICLES NE FIGURENT-ILS PLUS DANS LA DÉCLARATION ACTUELLE ?


Croissance

La croissance est l’augmentation de la production des biens et des services. La croissance permet d’augmenter la richesse par habitant. À entendre nos éminents économistes et nos vertueux hommes politiques, la croissance serait notre seule planche de salut pour financer nos retraites et autres caisses de solidarité sociale. Une telle situation n’est pas sans rappeler l’escroquerie de Madoff (appelé système de Ponzi) où les nouveaux pigeons financent les intérêts des anciens. Même si la comparaison doit s’arrêter là, force est de constater que nos structures sociales ne présentent aucune sécurité à long terme.

Lire la suite...

Dieu, que la guerre est belle !

Notre pays est coutumier des manifestations : les français descendent volontiers dans la rue pour faire entendre leur voix quand le gouvernement s’attaque à leurs acquits sociaux, pour se plaindre des bas salaires, etc. Puis vient la guerre des chiffres : cent mille manifestants selon la police, un million selon les organisateurs. Mais toujours des grands nombres. Comme moi, vous avez remarqué l’indigence du nombre de manifestants lors des marches pour la paix ou pour l’abolition des armes nucléaires, on arrive péniblement à mobiliser 70 à 80 illuminés sur une population de 200 000 habitants dans le bassin de Besançon ; les photos reçues des autres sections sont toutes aussi affligeantes, il n’est par rare de voir quatre pelés et trois tondus sous leur parapluie tendre une banderole pacifiste devant quelques passants indifférents. Triste spectacle qui prête plutôt à sourire comme on sourit aux mésaventures de Charlot. Je me suis posé la question : pourquoi un tel désintérêt pour la paix ? Les Français n’aiment-ils pas la paix ou plutôt aiment-t-ils la guerre ? Qu’est-ce qui suscite leur apathie? Pourquoi un enjeu aussi important et universel que la paix ne provoque-t-il pas une mobilisation populaire massive ? Et le pire, pourquoi notre mouvement suscite-t-il l’ironie ? Je pèse mes mots, l’ironie est bien réelle même si elle est retenue. Mais cette ironie est presque pardonnable : pourquoi militer pour la paix dans un pays qui est déjà en paix ? C’est aussi ridicule qu’une mobilisation de femmes qui défileraient aujourd’hui pour demander le droit de vote !

Lire la suite...

Le hold-up du siècle

Les différences entre les systèmes économiques prônés par la gauche et la droite conduisent à des duels qui n’ont cessé de me laisser perplexe. Comment deux systèmes économiques opposés peuvent-ils faire autant d’adeptes, convaincus de leur bon choix, d’un côté et de l’autre ? Peut-être pourrait-on l’expliquer par le besoin de justice sociale des uns et la cupidité des autres. C’est simpliste mais pas forcément faux.

Lire la suite...

Réfléchir

En tout temps et en tous lieux, des hommes ont cherché à imposer leur loi, à prendre le pouvoir sur le reste de la population. Les états usent de la force (police, justice, armée), les religions de la peur (enfer et damnation) pour nous soumettre. Au vingtième siècle, d’autres formes de pouvoir sont apparues, les multinationales imposent leur système libéral et leurs produits commerciaux, la finance et les banques dominent l’économie, les médias abusent des moyens de communication modernes pour vendre la désinformation au service des complices cités plus haut. Les tenants de cette oligarchie se serrent les coudes, s’entraident, se soutiennent pour faire régner l’ordre mondial destiné à asservir les citoyens et en faire de simples consommateurs obéissants.

Lire la suite...

Les règles de l'art

L’aéronautique est un secteur où la sécurité a toujours été une priorité, loin devant les considérations commerciales. En matière de sécurité, l’étude des facteurs humains a pris une place si importante que cette matière apparaît désormais dans tous les examens de l’aviation civile. Les "règles de l’art" évoquent cette discipline en faisant un clin d’oeil aux "compagnons" qui eux aussi devaient respecter scrupuleusement les «règles de l’art».

Lire la suite...

L'Airbus et le Nimbus

L’espace aérien se restreint de plus en plus, la plus grande partie est réservée aux militaires(pour jouer à la guerre) et dans une moindre mesure à l’aviation commerciale. Le vol à voile et autres sports aériens se partagent les miettes. Cette situation m’a inspiré cette parodie de fable (le Nimbus est le nom d’un planeur, la DGAC est la Direction de l’Aviation Civile et une TMA est un espace aérien qui surplombe un aéroport).

Lire la suite...
 
 

Contact  |  À propos  |  Hébergement  |  Yopmail  |  Haut de page


Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. George Orwell